Royal, Bayrou, Sarkozy : débats et CSA

Aura lieu ? N'aura pas lieu ? Depuis deux jours la presse, la télé, les radios, les blogs et les sites relaient informations et rumeurs sur l'organisation et la tenue d'un débat entre Ségolène Royal et François Bayrou. Le CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel) – très fortement marqué à droite – a transmis à BFM, qui organisera la rencontre et en diffusera les images, son avis en matière de respect du principe d'égalité de temps de parole des deux candidats en lice pour le second tour. Reste à la chaîne à les respecter.
Autre débat, autre chaîne. Le 2 mai au soir, le débat Royal-Sarkozy sera diffusé, entre autres, par la chaîne franco-allemande Arte. Cette dernière annonce que les internautes qui n'auront pu le suivre en direct ou qui souhaiteront le revoir pourront le faire en allant sur son site où il sera accessible «pendant les 7 jours qui suivront l’émission». Or la campagne officielle prend fin samedi 5 mai à 00 heures. Bravade ou inattention, la chaîne prendra-t-elle le risque d'enfreindre la loi ? Qu'en pensent les sages du CSA ?

En vrille

D'après le site challenges.fr, «Breton a imposé à EADS les indemnités de Forgeard». Le ministre de l'Economie serait intervenu en faveur de l'ancien co-président d'EADS pour que celui-ci puisse quitter le groupe en touchant son chèque de départ d'un montant total de 8,5 millions d'euros (6,4 millions pour rupture de contrat et 2,1 millions de prime de non-concurrence dans le secteur aéronautique).

Pourtant, toujours selon ce site, «tant Arnaud Lagardère, actionnaire français d’EADS, que Manfred Bischoff, représentant de DaimlerChrysler au conseil d’administration du groupe aéronautique européen, souhaitaient que Forgeard fasse place nette sans se prévaloir de son parachute doré.»

EADS a annoncé la suppression de 10.000 postes d'ici à 2010 et devra supporter 5 milliards d'euros de pertes exceptionnelles. Mais le carnet de commandes de l'avionneur est bien rempli.
Comprenne qui pourra.

Testart réagit à l'eugénisme de Sarkozy

Dans son édition datée du 19 avril, le quotidien Le Monde publie une tribune de Jacques Testart, directeur de recherches à l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), en réaction aux récentes déclarations de Nicolas Sarkozy, candidat de l'UMP à l'élection présidentielle.

L'eugénisme au service du libéralisme

Avant de s'illustrer récemment dans la rubrique "eugénisme" en affirmant le caractère inné de certains troubles de conduite, Nicolas Sarkozy affichait son ostracisme à l'égard des immigrés. Pourtant, ce serait une erreur de croire que Sarkozy est d'abord raciste, il est viscéralement ultra-libéral (…).

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