Passez donc lire un billet

mercredi 18 avril 2007

En vrille

D'après le site challenges.fr, «Breton a imposé à EADS les indemnités de Forgeard». Le ministre de l'Economie serait intervenu en faveur de l'ancien co-président d'EADS pour que celui-ci puisse quitter le groupe en touchant son chèque de départ d'un montant total de 8,5 millions d'euros (6,4 millions pour rupture de contrat et 2,1 millions de prime de non-concurrence dans le secteur aéronautique).

Pourtant, toujours selon ce site, «tant Arnaud Lagardère, actionnaire français d’EADS, que Manfred Bischoff, représentant de DaimlerChrysler au conseil d’administration du groupe aéronautique européen, souhaitaient que Forgeard fasse place nette sans se prévaloir de son parachute doré.»

EADS a annoncé la suppression de 10.000 postes d'ici à 2010 et devra supporter 5 milliards d'euros de pertes exceptionnelles. Mais le carnet de commandes de l'avionneur est bien rempli.
Comprenne qui pourra.

Aucun commentaire: